« J’ai déjà fait pousser une centaine de salades et beaucoup de courgettes. Et mes légumes sont très bons ! » Jean-Claude Gandon, pisciculteur à Montjean, est devenu un fervent adepte de l’aquaponie. Ce système de production de légumes hors-sol utilise un procédé original. Il y a plusieurs grands bacs remplis d’eau. D’un côté, les truites et les carpes Koï de Jean-Claude Gandon. De l’autre, les plantations (poivrons, courgettes, salades…). Une fois filtrées, les déjections des poissons servent de nutriments aux légumes. « Les racines des plantes puisent leur nourriture dans les nitrates. L’eau est ainsi purifiée et repart dans le bac des poissons », indique Pascal Trintignac, conseiller aquacole régional. L’année dernière, avant de développer l’aquaponie à plus grande échelle sous serre, Jean-Claude Gandon avait commencé par quelques plants de tomates. Il a été très agréablement surpris. « Elles n’avaient pas du tout le goût de flotte ! C’était comme si mes tomates avaient poussé dans un jardin. » La Région s’intéresse au procédé En plus de son activité de pisciculteur, Jean-Claude Gandon tient plusieurs chambres d’hôtes. Son objectif est d’arriver à produire assez de légumes pour sa consommation personnelle et celle de ses hôtes. « Je souhaiterais aussi vendre des cagettes de légumes. » Les Pays de la Loire s’intéressent de près à l’aquaponie. « La Région est en train de voir si c’est économiquement rentable », fait savoir Pascal Trintignac.